Que ce passe t-il à Taiji?

Chaque année à cette époque, une chasse aux dauphins se déroule dans la baie de Taiji, au Japon. Pour les pêcheurs nippons, il s'agit d'une coutume locale ancestrale, mais pour beaucoup, il ne s'agit ni plus ni moins d'un massacre.

Les cétacés sont victimes d'une pêche par rabattage. Celle-ci consiste à encercler et à repousser des dauphins dans une baie pour les capturer (les plus beaux specimens seront revendus à des aquariums) ou les tuer (pour leurs viandes).

Le preocessus d'abattage est le suivant : insérer de manière répétée une tige de métal derrière l'évent du dauphin puis de boucher ce dernier avec un bouchon afin de limiter les pertes de sang. Une analyse vétérinaire et comportementale indique que cette méthode ne provoque pas une mort immédiate. 

Elle endommage les vaisseaux sanguins vertébraux, conduisant à une hémorragie importante, mais cela ne suffit pas à produire une mort rapide pour un grand mammifère marin. Cette méthode provoque au contraire une paraplégie et un décès par traumatisme et perte de sang progressive.  L'agonie dure 20 à 30 minutes, les dauphins se noient lentement dans l'eau avant d'être trainés à la boucherie.

Malheureusement cette chasse est légale au Japon et elle à lieu en eaux territoriales japonaises.

Pourquoi aucunes intéreventions? 

Samedi dernier, Sea Shepherd à permis de voir sur son site en direct la capture d'au moins 25 dauphins. Les activistes sont donc sur place. Mais malheureusement, ces derniers ne peuvent pas intervenir directement pour liberer les dauphins : cela à été fait en 2003, à la suite de quoi, les navires n'ont plus eu le droit de se rendre au Japon et les activistes de sea shepherd ont fait de la prison ferme.

Aujourdhui donc, les japonais attendent le moindre faux-pas, la moindre infractions pour arrêter les activistes et leur interdire tout retour au pays.

Une tournure politique

L'organisation de Paul Watson (Sea Shepherd) à cette année reçu le soutien innatendu de l'ambassadrice américaine à Tokyo , Caroline Kennedy. Elle à déclaré sur twitter être profondément préoccupée par l'inhumanité de la pêche aux cétacés.

En France, la fondation Bardot à également écrit à l'Elysée pour que cesse cette tradition que les japonais défendent.

Mais pour les Japonnais, cette chasse, qui est pratiquée depuis des années, n'est en rien différente de l'abattage d'autres animaux pour la viande.

Le petit Shoujo devient un symbole

Paul Watson à ainsi baptisé le bébé dauphin albinos actuellement captif à Taiji. Les dauphins albinos sont trés rares.

Ce petit à perdu sa mère lorsqu'il en a été séparé de force afin d'être exposé à ses acheteurs potentiels, venus de l'industrie de la captivité, tous trés interessés par l'achat d'un dauphin aussi rare afin d'alimenter leurs structures de divertissement pour lesquels de nombreux spectateurs sont prêts à payer.

La maman a été vu la dernière fois en train de scruter au dessus de la surface, parmi les dauphins bléssés et hurlant, dans la baie pleine de sang.

Shoujo est malgré lui le symbole de la destruction de l'innocence et de la beauté par un groupe d'humains sans vergogne, motivés par leur seule cupidité. Tous ça pour une tradition à la con, une enième tradition qui n'est que souffrance ! 

Les dauphins sont des animaux hautement intelligents, socialement complexes et pacifiques. Il n'existe aucune morale ou justification culturelle au massacre sanglant de ces magnifiques créatures.

Les pecheurs de Taiji attirent la honte internationale sur la nation japonaise toute entière et à cause de ce petit groupe de gens butés, tous les citoyens japonais sont injustement dépeints comme des barbares insensibles.

Au nom de la décence humaine et pour le salut de toutes les générations futures, ce crime honteux contre la nature et contre l'humanité doit prendre fin.

Source : Sea Sheperd, lemonde, 20 minutes